Ces fromages se délectent d’un vin frais, expressif, avec une acidité fine et longue. C’est le registre du Riesling d’Alsace.
Les croutes fleuries
J’ouvre un Crémant d’Alsace : la subtile amertume des Camemberts est accompagnée et prolongée par le vin, les deux finissant par se confondre en fin de bouche.
Les pâtes pressées
Les Comté, Beaufort, Appenzeller et Gruyère exigent un vin à la hauteur de leurs saveurs : authentique, gras, ayant du répondant ! Le Pinot Gris d’Alsace, avec son opulence et sa puissance caractéristiques, fait ici la démonstration de son talent.
Les pâtes à croûte lavée
Avec le Munster, le Maroilles ou le Livarot, il nous faut un vin blanc typé et aromatique doté d’une belle structure comme le Gewurztraminer d’Alsace. Corsé et exubérant, il convient parfaitement au caractère affirmé de ces « forts en goût ».
Les pâtes persillées ou bleus
On peut ici jouer sur la sucrosité et la belle structure des Vendanges Tardives d’Alsace pour répondre à la fois au sel et aux arômes très puissants d’un Roquefort ou d’une Fourme d’Ambert. Dans ce mariage, le moelleux du vin enrobe le fromage, qui à son tour apporte sa fine salinité au vin.
